Par A.P. Crawford, Directrice nationale des périodiques et gestionnaire de la production (ap.crawford@skipatrol.ca)
Le 22 juillet, 2022, Karine Bourgoin and Catherine Dussault ont sauvé une vie grâce à leur formation de la PCS.
Les patrouilleurs de la Zone de Québec offre des services de secourisme au camp de jour du Patro Roc-Amadour à Québec qui accueille grâce à ses programmes aux enfants de quatre à 12 ans, aux adolescents en difficulté, aux adultes ayant diverses déficiences ainsi qu’aux enfants d’immigrants. L’infirmerie est très bien équipée et comme le roulement des patients est parfois élevé, les patrouilleurs travaillent en équipe de deux ou trois.
À 10 h 40, Karine et Catherine s’occupent d’un jeune patient souffrant d’une piqûre d’insecte et d’un gonflement persistant, lorsqu’à 10 h 52, leur radio transmet un appel au sujet d’un autre enfant qui a mangé quelque chose et présente une réaction allergique grave.
Catherine est restée avec le premier patient qu’elle a transféré dans un lit au fond de l’infirmerie pour qu’il ne soit pas témoin de la scène, tandis que Karine a eu juste le temps d’enfiler de nouveaux gants avant qu’un préposé à l’événement n’ouvre la porte portant l’enfant dans ses bras. L’enfant était en détresse respiratoire. Karine a effectué une évaluation physique rapide et a tenté de déterminer l’historique de l’incident. L’enfant n’avait aucun antécédent d’allergies, n’avait pas d’EpiPen ou de bracelet MedicAlert et il n’y avait rien d’anormal dans son dossier d’inscription à l’événement, cependant les signes et symptômes suggéraient un choc anaphylactique fort et rapide. La gorge et la langue de l’enfant étaient très enflées, ses signes vitaux diminuaient et il n’y avait presque pas d’échange d’air.
Catherine, comprenant la gravité de la situation, fourni un injecteur EpiPen pédiatrique de l’infirmerie à Karine. À 10 h 54, Karine administre l’EpiPen dans la cuisse de l’enfant et a compté les secondes jusqu’à ce que l’enfant puisse enfin prendre sa première respiration. De l’oxygène a été administré, un deuxième enfant EpiPen a été préparé pour être utilisé en cas de besoin, et le DEA a été apporté près du patient au cas où il en aurait également besoin.
Dans l’intervalle, Catherine a lancé des appels aux SMU pour fournir les informations nécessaires et aux parents de l’enfant pour les informer de la situation. Avec l’administration d’oxygène, le niveau de saturation en oxygène du sang de l’enfant a lentement augmenté. Les SMU et les parents de l’enfant sont arrivés rapidement.
Lorsque les soins de l’enfant ont été transférés aux SMU, l’EpiPen utilisé leur a été fourni ainsi que l’heure de l’injection (noté sur l’Epipen). À 11 h 00, les SMU étaient partis avec le patient tandis que la dose d’épinéphrine continuait de faire sont effet. Les ambulanciers ont reconnu et apprécié les soins prodigués à leur patient.
Quelques jours après l’événement, il a été rapporté que l’injection rapide d’épinéphrine était l’action qui a changé l’issue de cette situation. Il a été constaté que l’enfant est allergique au jus de poire et l’enfant porte maintenant un EpiPen avec lui en tout temps, et il se porte très bien.
Grâce à l’intervention rapide de Karine Bourgoin et de Catherine Dussault, la vie de ce patient a été sauvée et en reconnaissance de leurs actions, la PCS leur a remis fièrement le Prix de sauvetage John D. Harper en 2022.
(photos courtoisie de Michelle Drolet)
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