L’énoncé de position suivant a été adopté par le conseil d’administration et figurera bientôt sur le site Web national.
À l’heure actuelle, la réglementation et les exigences relatives à la vaccination au Canada sont entourées de flou. L’objet du présent énoncé est de vous procurer la souplesse requise pour remédier à certaines situations pouvant surgir à l’échelon local.
Dans l’exercice de leurs fonctions en matière de secourisme, les membres de la Patrouille canadienne de ski s’imposent d’agir avec diligence en vue d’aider les personnes blessées de manière prudente et professionnelle. Notre devoir de diligence nous oblige à supprimer ou à réduire tout risque de causer des blessures à nous-mêmes, aux personnes blessées et autres personnes dans les parages. La prévalence du virus COVID-19 et de ses variantes est une source de danger pour nous tous et continuera de l’être dans un avenir prévisible. À l’heure présente, la méthode la plus efficace d’atténuer les risques de contamination est la vaccination.
Le conseil d’administration recommande fortement que tous les patrouilleurs subissent deux injections d’un vaccin approuvé par Santé Canada. Hormis des circonstances exceptionnelles où aucun patrouilleur n’ayant été vacciné deux fois ne peut se rendre promptement auprès d’un blessé grave exigeant une intervention d’urgence, les patrouilleurs n’ayant pas été vaccinés deux fois doivent éviter d’assurer la prestation de services de secourisme.
En outre, chaque patrouilleur doit rigoureusement respecter toute disposition réglementaire ou directive supplémentaire de santé publique s’appliquant à sa station. Si une station exige que ses employés et patrouilleurs bénévoles soient vaccinés, les patrouilleurs doivent se faire vacciner; et si la station exige que l’on présente une preuve de vaccination, il incombe aux patrouilleurs de se conformer à cette exigence ou à se conformer à la politique de la station s’ils n’ont pas été vaccinés deux fois. Les instructeurs de secourisme doivent également respecter les règles de sécurité au travail s’appliquant à la formation dans leur province, y compris les règles de vaccination édictées par l’autorité provinciale chargée de la sécurité en milieu de travail ou l’autorité provinciale chargée de la santé publique.
Nous vous rappelons que faire partie de la Patrouille canadienne de ski est un privilège. La PCS ne refuse pas d’admettre dans ses rangs les personnes qui refusent d’être vaccinées ou qui, pour des raisons médicales, ne peuvent l’être. Toutefois, les présidents de zone peuvent interdire ou limiter la participation des patrouilleurs non vaccinés aux activités de patrouille. En fin de compte, les accommodements pour ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas être vaccinés sont déterminés à l’échelon local par les dirigeants des zones et des patrouilles. Comme toujours, les directives, politiques et dispositions réglementaires (ci-après désignées « règles ») ont préséance.
Les divisions et les zones exigeant des preuves de vaccination déterminent ce qui constitue une preuve adéquate et traitent cette information conformément aux règles pertinentes. La PCS ne transmettra aucun renseignement concernant l’état de vaccination d’un de ses membres à des organismes extérieurs, mais elle pourrait faire part de données agrégées à ses partenaires.
Épreuve de détection rapide de l’antigène (ÉDRA)
Il se peut que certains milieux de travail recourent à l’ÉDRA comme condition d’admission et de travail dans un lieu de travail physique particulier. Les stations et pistes de ski sont des milieux de travail. Si un milieu de travail exige que vous subissiez un test pour patrouiller, vous pouvez accepter ou refuser. Selon le lieu et/ou l’organisateur, si vous refusez, il se pourrait que l’on ne vous autorise pas à patrouiller pour la journée, voire pour toute la saison. Les zones, les patrouilles et les patrouilleurs ne doivent pas administrer ces tests ou épreuves puisqu’il s’agit là d’une affaire hors du cadre de leurs activités.
Si le présent énoncé vous paraît problématique, veuillez utiliser la Politique de respect mutuel et le Code des procédures pour faire part de vos préoccupations.
Cordialement,
Mark Brown/Jean Rioux, Co-directeurs exécutifs
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