Par Andrew Hill, directeur national de la formation (andrew.hill@skipatrol.ca)
Lors du sommet de la formation tenue à la fin de janvier, certaines questions ont été soulevées au sujet de la procédure de modification du Manuel de secourisme avancé de la PCS et des personnes qui déterminent les modifications en question.
Le contenu du manuel de secourisme est principalement régi selon la norme Z1210-17 de l’Association canadienne de normalisation : « Formation en secourisme destinée au milieu de travail : programme et gestion de la qualité des organismes de formation. » Cette norme est acceptée par toutes les provinces et tous les territoires et sera bientôt mise en œuvre. Elle s’applique dans un contexte de patrouille de ski puisque les stations de ski sont assujetties à la réglementation des milieux de travail comportant de la machinerie lourde, des systèmes électriques à haut voltage, des boyaux à pression élevée, des cuisines commerciales, etc. À titre de secouristes avancés, nous devons être en mesure de traiter les blessures causées par des accidents se produisant n’importe où à l’intérieur du périmètre d’une station, et pas uniquement sur les pistes de ski. La PCS offre une formation en secourisme avancé. On trouve dans le manuel de secourisme avancé des données permettant aux patrouilleurs d’assurer la prestation de services de secourisme lors d’accidents se produisant à peu près partout dans les régions sauvages du pays.
Conformément à la norme de l’ACN, toutes les données de formation en secourisme comme celles que l’on trouve dans le manuel de secourisme avancé et dans les documents de formation qui s’y rapportent (par ex. les modules d’apprentissage en ligne) doivent être approuvées par les conseillers médicaux de la PCS. Les règles relatives à la qualité de la gestion exigent en outre que les programmes de formation en secourisme fassent l’objet d’un examen quinquennal ou de tout autre examen prescrit par les conseillers médicaux, par une loi fédérale, provinciale ou territoriale, ou par un autre organisme (par ex, le Consensus international sur la réanimation – ILCOR, etc.).
L’avis de modification 1 du manuel de secourisme de 2019 a été diffusé par suite d’une directive provinciale exigeant que l’on se conforme à la norme de l’ACN avant le 15 janvier 2020. L’avis de modification 2 a été diffusé conformément à une demande de conseillers médicaux pour intégrer des données supplémentaires concernant les infections par gouttelettes dans le contexte de la pandémie de la COVID.
L’équipe de la formation et du perfectionnement, et notamment le comité de révision du manuel, s’emploie actuellement à réviser le manuel de secourisme avancé en vue de satisfaire à deux exigences :
- Intégrer au manuel les mises à jour requises en vertu des directives d’ILCOR de 2020 et les mises à jour pédagogiques et cliniques requises par la Croix rouge canadienne.
- Intégrer au manuel les mises à jour de nature pédagogique proposées par les membres de la PCS au moyen du système national de la base de données.
L’objectif de cet exercice est d’établir en 2022 une base de référence concernant le manuel de secourisme avancé et les documents de formation qui s’y rapportent, et ce, conformément à la résolution adoptée lors de l’assemblée générale annuelle de 2020. En 2021, il n’y aura pas d’autres avis de modification visant le manuel de secourisme avancé de 2019. Le manuel de secourisme avancé de 2022 sera diffusé le 1er avril 2022, ce qui constituera le début d’un cycle quinquennal de révision. Toute modification effectuée au cours de cette période le sera en raison de mises à jour prioritaires imposées par les conseillers médicaux, par une loi fédérale, provinciale ou par un organe comme ILCOR. Les modifications non-prioritaires ne seront pas prises en compte avant la base de référence de 2027.
La procédure actuelle concernant les demandes de modification pédagogique (« education change request »), qui repose sur le système national de la base de données, est généralement considérée comme inefficace. Par conséquent, on est à mettre au point une nouvelle procédure qui devrait permettre à un membre de la PCS d’observer plus facilement comment est traitée une demande de modification pédagogique et de déterminer si quelqu’un a déjà proposé une modification semblable. On procède aussi à une simplification du flux des corrections et de la procédure de traduction afin d’accélérer les choses. On prévoit que la nouvelle procédure concernant les demandes de modification pédagogique sera accessible par le biais d’un système de billetterie intégré au site Web national.
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