Par Peter Lavalley, zone Qu’Appelle, division Saskatchewan (lnpet@myaccess.ca)

(Note: Ce texte provient du site Web de la division Saskatchewan et est reproduit avec l’autorisation de son auteur.)

 

Au cours de la dernière décennie, les stations de ski des provinces des prairies et d’ailleurs au Canada ont enregistré une hausse sensible du nombre de skieurs et de planchistes provenant de familles d’immigrants. Dans l’article “How Immigrants Become Truly Canadian: On the Ski Slopes” , des nouveaux arrivants décrivent comment ils conçoivent le ski et la planche à neige comme des moyens de participer à la vie et à la culture canadiennes. Ces dernières années, on a également observé une augmentation des patrouilleurs de ski provenant de familles ayant immigré au Canada il y a à peine quelques années.

La participation des immigrants aux activités de ski et de planche à neige permet d’envisager l’avenir de ces sports au Canada avec beaucoup d’optimisme, d’autant plus que leur maintien exigera une participation accrue (sans parler des chutes de neige). Par ailleurs, la prestation de services de secourisme à des personnes provenant de pays où le français (ou l’anglais) est peu utilisé peut soulever des difficultés pour les patrouilleurs de ski.

Bien que certains problèmes soient d’ordre culturel, d’autres sont liés au langage. Les perceptions de certains immigrants concernant la façon dont les premiers soins sont prodigués, ce que l’on attend de leur part et le sexe du premier intervenant, peuvent différer selon leur pays d’origine. Il se peut aussi qu’ils ne connaissent pas la terminologie ou les expressions qu’utilisent les patrouilleurs lorsqu’ils cherchent à déterminer la gravité de leurs blessures.

Le manque de connaissances linguistiques peut créer des problèmes de communication qui nuisent à la prestation des soins requis. Voici quelques exemples de problèmes de communication :

  • Les immigrants ayant besoin d’une attention médicale mais qui ne connaissent pas le français (ou l’anglais) suffisamment bien pour comprendre les questions du patrouilleur et pour y répondre.
  • Les immigrants qui ne connaissent pas suffisamment bien le français (ou l’anglais) pour décrire leurs douleurs et autres symptômes de manière à permettre au patrouilleur de poser un diagnostic approprié.
  • L’inaptitude des patrouilleurs de ski à utiliser la langue maternelle de l’immigrant pour l’assurer que l’on répondra à ses besoins médicaux et que tout ira bien.

On ne peut que s’interroger sur les conséquences des problèmes de communication dans la prestation de services de secourisme destinés à des immigrants ayant une pauvre connaissance du français ou de l’anglais. Existe-t-il des stratégies de communication susceptibles d’aider les patrouilleurs à être plus efficaces dans leurs interactions avec les immigrants? Qu’ont découvert les autres zones dans leurs tentatives de communiquer sur les pistes avec des personnes ayant une faible connaissance du français (ou de l’anglais)?

La zone Qu’Appelle souhaite trouver des réponses à ces questions. Quiconque possède des données pertinentes ou souhaite discuter de ces questions est invité à prendre contact avec Peter Lavalley, membre de la PCS (zone Qu’Appelle).

Référence How Immigrants Become Truly Canadian: On the Ski Slopes, par Dan Levin (obtenu le 4 février 2019).

Communiquer avec des skieurs et des planchistes éprouvant de la difficulté à s’exprimer en français (ou en anglais)

Cet article est aussi accessible en: Anglais