Le 24 avril 2017, Robert Paige reçut un appel à la maison. On voulait savoir s’il connaissait les modalités d’usage du DEA qu’il avait donné au gymnase de son quartier. La personne qui l’appelait déclara qu’un homme gisait inconscient sur le sol du gymnase et que les services d’urgence ne pourraient intervenir avant 10 à 15 minutes en raison de la distance à parcourir. Robert sauta aussitôt dans sa voiture et, deux minutes plus tard, se trouvait au chevet du patient. Conformément aux instructions de DEA, il se mit à exercer des compressions, inséra une sonde oropharyngée dans les voies respiratoires et administra de l’oxygène.
Les services d’urgence arrivèrent peu après et demandèrent à Robert de poursuivre les compressions sur le thorax du patient. Robert aida également à poser un ballon-masque pour faciliter la ventilation et à transporter le patient vers l’ambulance. Il accompagna le patient dans l’ambulance tout en continuant la ventilation. Au cours du déplacement dans l’ambulance, le patient souffrit de convulsions et Robert poursuivit ses efforts pour assurer la ventilation. À l’hôpital, le personnel hospitalier lui demanda de continuer à faire de même jusqu’à ce qu’on effectue des injections intraveineuses. En tout et partout, Robert exerça des compressions et assura la ventilation du patient pendant deux heures.
Trois jours plus tard, soit le 27 avril, Robert rencontra le patient alors que celui-ci recevait son épouse et d’autres membres de sa famille à l’hôpital. Le médecin responsable et le personnel infirmier étaient également présents pour faire la connaissance du secouriste bénévole dont l’intervention et le DEA avaient contribué à sauver la vie du patient. Ce dernier est maintenant complètement rétabli et peut vaquer à ses occupations familiales. Robert s’est vu décerner le prix de sauvetage John D. Harper lors de la conférence nationale Altitude de la Patrouille canadienne de ski tenue cette année dans la ville de Québec.
Cet article est aussi accessible en: Anglais